La fin du Périple. Le moment de la Synthèse.

Publié le par Cécile Gourhand

C’est toujours difficile de résumer en quelques lignes 6 semaines d’aventure partagées par un groupe de 12 hommes. Le projet allait être difficile : tous en étions conscients, de par la durée, la distance, l’inconnu, le risque matériel, humain,etc…
Qu’importe, les kilomètres ont défilé jour après jour, au rythme de 500 environ, à travers des paysages connus de certains, nouveaux pour d’autres, avec la même curiosité de découvrir gens, villes, villages, coutumes etc…
 
La journée commençait en moyenne à 6h, pour un départ vers 7h15-7h30 et se terminait vers 18h, au moment de dresser le bivouac. Nous avons laissé un peu de temps lorsque certains se sont perdus dans Madrid, lorsque les pannes de véhicules se sont accumulées vers Malaga, à la douane de Tanger,à Dakhla dans le sud marocain pour récupérer la caution donnée à Tanger. Mais quel bonheur pour les yeux de contempler le gris jaune du sable mélangé aux différents bleus de l’eau en filant jusqu’à la presqu’île de Dakhla. Un régal.
 
La Mauritanie nous réserve son nouveau « goudron » du Nord au Sud. La traversée d’ Ouest en Est vers la frontière malienne est plus contrastée : le sable est parsemée d’ immenses « regs » de pierre rouge,encore plu au soleil couchant.
 
Le début de la traversée du Mali a été difficile avec les pistes de latérite rougissant les véhicules, les yeux, pénétrant par le moindre espace pour déposer une poussière tenace. Le repos à Bamako a été bien venu. Métissage avait organisé quelques festivités musicale et culinaire.
Et puis le Burkina Faso (le pays des hommes intègres) allait d’entrée nous surprendre avec ses contraintes douanières qui allaient nous poursuivre jusque dans la capitale. Ouagadougou est difficile à vire :bruyante, poussiéreuse, polluée. .L’air y est très sec. Les gens attendent. Ils semblent heureux dans leur quotidien proche de la misère. Ils espèrent la France, l’Europe. Ici ou là on peut entendre des sonos brailler des slogans anti ou favorable à tel ou tel autre candidat à la présidence française…
 
Les associations, dispensaires, congrégations attendaient leur « marchandise ». Les sœurs du dispensaire de Koubry étaient  ravies. Métaissage, Dori, Réo :tous ont pu stocker ce que nous leur avons acheminé. L’objectif était atteint. Les camions ont été, comme d’habitude vendus.
 
Quelle patience et quelle maîtrise de la part de notre Président Maurice pour appréhender, prévoir, négocier, arbitrer, calmer, encourager, faire front etc.. Bravo.
 
Et les hommes alors ? Eh bien les sentiments du groupe peuvent se retrouver dans ces quelques phrases :
Très bonne ambiance - Périple un peu rapide pour la partie parcours - Certains très émus par les conditions de vie, la misère, d’autres plus blasés devant ce tableau déjà rencontré à plusieurs reprises – Un peu de frustration pour ceux qui n’ont pas pu participer à la totalité de la ventilation des dons (c’était quand même le plus intéressant). Beaucoup de joie chez certains à la pensée de participer à un autre projet.
Le mot de la fin dans la bouche d’Alain : « J’ai fais plaisir tout en me faisant plaisir ». C’est tout à fait l’esprit et le slogan  d’Action Sans Frontière  : « L’ aventure au service de l’humanitaire ».
 
Je terminerai en adressant mes remerciements à mes deux collègues de travail, Anne-Claude et Cécile, qui ont participé, à leur manière à la réussite du projet. Anne-Claude par son travail de PAO et Cécile par l’organisation du « Blog ».

Publié dans Les étapes

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