Mercredi 14 février
Mesdames, vous avez pu constater que vos hommes ont tenu à marquer cette date, d’une manière ou d’une autre, mais les 12 compères ont eu le réflexe que vous espériez sans aucun doute…., mais revenons à notre périple et à cette nouvelle journée, en commençant par évoquer Dakhla.
La ville est située au bout d’une presqu’île d’une quarantaine de kms dont l’accès est magnifique. La route fend des murailles de sable pour descendre au niveau d’un bras de mer qu’elle découpe en deux, à la manière de l’accès au mont St Michel. Deux couleurs dominent : le gris du sable et le bleu clair de l’eau. Pour nous c’est un détour incontournable pour récupérer l’argent laissé à Tanger.
Cette ville héberge une base des Nations Unies et une usine de transformation de poissons (notamment le poulpe) , d’où la présence d’Américains , et de Japonais qui se sont installés dans ce bout du monde.
Le convoi s’ébranle tôt le matin, avec 2 passagers de plus qui ont trouvé leur place dans les véhicules. Il s’agit de 2 jeunes parisiens, Jean Joël et Aurore qui partis du Maroc doivent rallier Bamako. Ils rejoignent Nouadhibou avec nous. Chacun s’intéresse au projet de l’autre. Ils sont à la fois étonnés et admiratifs de la voie que prend l’association pour faire de l’humanitaire.
Beaucoup de « baroudeurs » français se retrouvent à une station service à l’entrée de la presqu’île et échangent sur les actions, les voyages, les parcours… Quelle est la meilleure route pour rejoindre le Mali. Un enseignant retournait au Bénin prendre son travail. D’autres remontaient de la Gambie. Etc…
La route est longue et monotone avant d’arriver aux postes frontières marocain et mauritanien séparés de 4kms de piste. Il nous faut 3h30 pour faire l’ensemble des formalités et prendre la route bitumée vars Nouadhibou où nous retrouvons le camping habituel.
La chaleur a été intense. Le soleil commence à rougir les peaux. La ville n’a pas changé. Sale, poussiéreuse, circulation anarchique ; les véhicules ont du mal à se frayer un passage dans cette cohue où chacun essaie de trouver sa voie.
Par contre, les tenues des femmes sont toujours aussi colorées. Leurs visages sont très expressifs. Elles paraissent heureuses, souriantes. Quel contraste
Voilà pour aujourd’hui. Le jeudi matin sera probablement consacré à un peu de repos et à la distribution des premiers dons